Performance globale
Comment une performance pourrait-elle ne pas être "globale" ??
Performance = performance économique car c’est bien ce qui mesure le résultat et garantit la pérénité de la structure !
Ceci est LA représentation de la performance en entreprise la plus répandue.
Oui mais voilà : à chercher la meilleure rentabilité à court terme, on a vite fait de scier la branche sur laquelle on est assis.e.
Les études [1] le montrent bien : ne pas tenir compte des autres champs de la RSE (performance sociale et “environnementale”) conduit à une mauvaise santé des salariés pour plusieurs raisons et à une mauvaise image de l’entreprise. Conséquences : les salariés s’absentent, recruter et fidéliser devient difficle et, à moins d’une entreprise entièrement automatisée et sans aucune surveillance ni projet (ça existe ?) la structure périclite.
Inversement, faire de la prévention primaire en davantage considérant les humains au travail a en moyenne un ratio de retour sur investissement de 2,2 (source : International Social Security Association) !
Faut-il alors jeter l'excellence opérationnelle, le lean management ?
Surtout pas !
Il faut simplement le faire dans la philosophie initiale du lean au Japon. En France, nous avons souvent interpété le lean comme une “rationnalisation” 100%, des flux tendus et une production maximale de chaque salarié.
Concevoir l’amélioration continue comme, au contraire, une possibilité pour les salariés de discuter le travail et améliorer la réalité de leur activité (y compris en prévoyant les temps de dialogue ou de récupération), voilà qui donne des résultats meilleurs ET pérennes. Incluons le facteur humain dans la liste des paramètres de démarche rationnelle !
Comment aller au-delà des démarches marché-produit-coût-délai ?
Un schéma vaut mieux qu’un long discours ; celui-ci est issu du travail en 2014 de la région Rhône-Alpes, la Direccte, la Carsat et Thésame en 2014 dans le cadre du projet Santé et Performance [2] :
En joignant à ce panorama les déterminants de la qualité de vie au travail (terme qui porte assez mal son nom, entre nous : il ne s’agit pas des plantes vertes et sessions anti-stress mais justement de tout ce qui fait la satisfaction par le travail), l’entreprise, augmentant au passage sa capacité à s’adapter et à innover, met toutes les chances de son côté. Performance GLOBALE.
Vous êtes bien gentils mais ça c'est de la théorie. Comment faire avec ces nombreux éléments et la population de notre entreprise ?
Eh bien justement construire AVEC cette “population”, en embarquant au passage le dialogue social et, plus largement, votre écosystème. Considération / respect, cadre, travail au centre, expérimentations, responsabilisation, consolidation, itérations… sont les premières recommandations pour une transformation qui sera adaptée à votre entreprise.
Si cela ne vous parle guère, vous interpelle ou vous paraît insurmontable, contactez-nous : c’est notre quotidien et nous serons ravis d’avoir un échange libre et confidentiel au sujet de votre questionnement !
[2] Ce projet se poursuit depuis 2015 sous la marque Elence. RHEOPOLE en est un membre actif, co-animant la communauté de porteurs d’actions collectives pour les entreprises, celle des consultants et celle des établissements d’enseignement supérieur.